Les prologues de la Secunda Pars

Connaître le plan de la Somme de théologie est un excellent moyen d’entrer dans la pensée de saint Thomas d’Aquin et de la retenir.

Pour que nous puissions connaître le plan de la Somme, saint Thomas nous a laissé des repères en or : les prologues. Les prologues sont de petites introductions, placées avant les questions, dans lesquelles saint Thomas fait un point sur le déroulement de sa réflexion.

Vous trouverez ici les prologues les plus importants de la Secunda Pars (Cliquez ici pour voir les prologues de la Prima Pars, et pour voir ceux de la Tertia Pars). Les traductions ont été quelque peu retravaillées afin d’être plus proches du latin.

Si vous voulez entrer davantage dans le plan de la Somme tel qu’il a été conçu par saint Thomas, je vous recommande de lire les prologues sur votre téléphone et de suivre en même temps cette Mind map sur votre ordinateur.

du mouvement de la créature rationnelle vers Dieu

(Secunda Pars)

 

ST I-II, q. 1, pr. : « Puisque, selon S. Jean Damascène, l’homme a été créé à l’image de Dieu, ce qui signifie qu’il est doué d’intellect, de libre arbitre et d’un pouvoir autonome, après avoir traité de l’exemplaire, qui est Dieu, et des êtres qui ont procédé de sa puissance conformément à sa volonté, il faut maintenant considérer son image, c’est-à-dire l’homme, car lui aussi est le principe de ses actes puisqu’il possède le libre arbitre et le pouvoir de ses actes. Ce qu’il faut d’abord considérer, c’est la fin ultime de la vie humaine (qq. 1-5), et ensuite ce par quoi l’homme peut parvenir à cette fin ou s’en détourner (qq. 6-114 + Secunda Pars) ; car à partir de la fin on peut savoir ce qui ordonne à la fin. Et puisque la fin ultime de la vie humaine est supposée être la béatitude, il convient de considérer d’abord la fin ultime en général (q. 1), et ensuite la béatitude (qq, 2-5). »

 

La fin ultime de la vie humaine

(qq. 1-5)

 

ST I-II, q. 2, pr. : « Il faut considérer ensuite la béatitude : 1. Ce en quoi elle consiste (q. 2). – 2. Ce qu’elle est (qq. 3-4). – 3. Comment nous pouvons l’obtenir (q. 5). »

ST I-II, q. 3, pr. : « Il faut considérer ensuite ce qu’est la béatitude (q. 3) ; puis ce qu’elle requiert (q. 4). »

 

Ce par quoi l’homme parvient à cette (sa) fin ou s’en détourne

(qq. 6-114 + Secunda Secundae)

 

ST I-II, q. 6, pr. : « Puisque certains actes sont nécessaires pour parvenir à la béatitude, il faut considérer maintenant les actes humains, pour savoir quels sont ceux qui nous la font atteindre et ceux qui nous en interdisent l’accès. Mais puisqu’il n’y a d’opérations et d’actes qu’à l’égard des réalités particulières, les sciences relatives à l’action ne peuvent trouver leur achèvement que dans une considération particulière. C’est ainsi que la considération morale, la considération des actes humains, doit être générale d’abord (Prima Secundae), et particulière ensuite (Secunda Secundae). »

 

Les actes humains en général

(Prima Secundae)

 

ST I-II, q. 6, pr. : « Sur la considération universelle des actes humains, il faut considérer : 1. Les actes humains eux-mêmes (qq. 6-48). – 2. Leurs principes (qq. 49-114). »

 

Les actes humains eux-mêmes (qq. 6-48)

 

ST I-II, q. 6, pr. : « Parmi les actes humains, certains sont propres à l’homme, et d’autres sont communs à l’homme et aux autres animaux. Et puisque la béatitude est un bien propre à l’homme, les actes qui sont propres à l’homme sont plus proches de la béatitude que les actes qui sont communs à l’homme et aux autres animaux. Il faut donc considérer : 1. Les actes qui sont propres à l’homme (qq. 6-21). – 2. Les actes qui sont communs à l’homme et aux autres animaux, ce qu’on appelle les passions de l’âme (qq. 22- 48). »

 

Les actes propres à l’homme (qq. 6-17)

 

ST I-II, q. 6, pr. : « Sur le premier point deux choses sont à envisager : 1. La condition des actes humains (qq. 6-17). – 2. Leur distinction (qq. 18-21). Comme les actes humains ne méritent à proprement parler ce titre que s’ils sont volontaires, la volonté étant un appétit rationnel qui est propre à l’homme, c’est de ce point de vue du volontaire qu’il nous faut les considérer. Il faut donc considérer : 1. Le volontaire et l’involontaire en général (qq. 6-7). – 2. Les actes qui sont volontaires comme procédant de la volonté elle-même, tenant ainsi immédiatement leur existence de la volonté (qq. 8-16). – 3. Les actes qui sont volontaires comme étant commandés par la volonté, qui procèdent de la volonté par l’intermédiaire d’autres puissances (q. 17). Et parce que les actes humains comportent certaines circonstances, selon lesquelles on les distingue, il faut considérer d’abord le volontaire et l’involontaire (q. 6), et logiquement ensuite les circonstances de ces actes dans lesquelles on trouve du volontaire et de l’involontaire (q. 7). »

ST I-II, q. 8, pr. : « Il faut considérer ensuite les actes volontaires en particulier : 1. Les actes qui viennent immédiatement de la volonté, parce qu’ils procèdent de la volonté (qq. 8-16). – 2. Les actes commandés par la volonté (q. 17). Mais la volonté se porte et vers la fin et vers ce qui conduit à la fin. Il faut donc d’abord considérer les actes par lesquels la volonté se meut vers la fin (qq. 8-12) ; et ensuite les actes par lesquels elle se meut vers ce qui conduit à la fin (qq. 13-16). Les actes de la volonté en vue de la fin semblent être trois : le vouloir, la jouissance et l’intention. Nous considérerons donc : 1. La volonté (qq. 8-10). – 2. La jouissance (q. 11). – 3. L’intention (q. 12). Sur le premier point, il y a trois considérations : 1. Ce vers quoi la volonté tend (q. 8). – 2. Ce qui la meut (q. 9). – 3. Comment elle est mue (q. 10). »

ST I-II, q. 13, pr. : « Logiquement, il faut considérer maintenant les actes de la volonté qui sont en rapport avec ce qui conduit à la fin. Et ils sont trois : le choix, le consentement, et l’usage. Mais le choix suppose la délibération. Il faut donc considérer : 1. Le choix (q. 13). – 2. La délibération (q. 14). – 3. Le consentement (q. 15). – 4. L’usage (q. 16). »

ST I-II, q. 17, pr. : « Il faut considérer ensuite les actes commandés par la volonté. »

ST I-II, q. 18, pr. : « Après cela, il faut considérer la bonté et la malice des actes humains : 1. Comment une action humaine est bonne ou mauvaise (qq. 18-20). – 2. Ce qui résulte de la bonté ou de la malice des actes humains, c’est-à-dire le mérite ou le démérite, le péché et la faute (q. 21). Sur le premier point, il y a trois considérations : 1. La bonté et la malice des actes humains en général (q. 18). – 2. La bonté et la malice des actes intérieurs (q. 19). – 3. La bonté et la malice des actes extérieurs (q. 20). »

 

Les actes communs à l’homme et aux autres animaux – Les passions (qq. 22- 48)

 

ST I-II, q. 22, pr. : « Après cela, il faut considérer les passions de l’âme : 1. En général (qq. 22-25). – 2. En particulier (qq. 26-48). Pour les passions en général, il y a quatre considérations : 1. Leur sujet (q. 22). – 2. Leurs différences (q. 23). – 3. Leurs rapports mutuels (q. 25). – 4. Leur malice et leur bonté (q. 24). »

ST I-II, q. 26, pr. : « Logiquement, il faut considérer maintenant les passions de l’âme en particulier : 1. Les passions du concupiscible (qq. 26-39). – 2. Les passions de l’irascible (qq. 40-48). La première considération se fera en trois parties : 1. L’amour et la haine (qq. 26-29). – 2. La convoitise et l’aversion (q. 30). – 3. Le plaisir et la tristesse (qq. 31-39). Sur l’amour, il y a trois considérations : 1. L’amour lui-même (q. 26). – 2. La cause de l’amour (q. 27). – 3. Ses effets (q. 28). »

ST I-II, q. 31, pr. : « Il faut considérer ensuite le plaisir et la tristesse. Sur le plaisir, il y a quatre considérations : 1. Le plaisir en soi (q. 31). – 2. Les causes du plaisir (q. 32). – 3. Ses effets (q. 33). – 4. Sa bonté et sa malice (q. 34). »

ST I-II, q. 35, pr. : « Il faut considérer ensuite la douleur et la tristesse. A ce sujet, il faut considérer : 1. La tristesse ou douleur en soi (q. 35). – 2. Ses causes (q. 36). – 3. Ses effets (q. 37). – 4. Ses remèdes (q. 38). – 5. Sa bonté ou sa malice (q. 39). »

ST I-II, q. 40, pr. : « Logiquement, il faut considérer maintenant les passions de l’irascible : 1. L’espoir et le désespoir (q. 40). – 2. La crainte et l’audace (qq. 41-45). – 3. La colère (qq. 46-48). »

ST I-II, q. 41, pr. : « Logiquement, il faut considérer maintenant : 1. La crainte (qq. 41-44). – 2. L’audace (q. 45). Sur la crainte, il y a quatre considérations : 1. La crainte en elle-même (q. 41). – 2. Son objet (q. 42). – 3. Sa cause (q. 43). – 4. Son effet (q. 44). »

ST I-II, q. 46, pr. : « Il faut considérer ensuite la colère : 1. La colère en soi (q. 46). – 2. La cause qui produit la colère, et son remède (q. 47). – 3. Ses effets (q. 48). »

 

Les principes des actes humains (qq. 49-114)

 

ST I-II, q. 49, pr. : « Après les actes et les passions, il faut considérer les principes des actes humains : 1. Les principes intrinsèques (qq. 49-89). – 2. Les principes extrinsèques (qq. 90-114). »

 

Les principes instrinsèques (qq. 49-89)

 

ST I-II, q. 49, pr. : « Le principe intrinsèque est la puissance et l’habitus, mais comme on a parlé des puissances dans la première partie (ST I, qq. 77-83), il reste maintenant à considérer les habitus (qq. 49-89) : 1. En général (qq. 49-54). – 2. Les vertus et les vices, ainsi que les autres habitus de ce genre, qui sont principes des actes humains (qq. 55-89). Sur les habitus en général, il y a quatre considérations : 1. La substance même des habitus (q. 49). – 2. Leur sujet (q. 50). – 3. La cause de leur génération, de leur croissance et de leur disparition (qq. 51-53). – 4. Leur distinction (q. 54). »

ST I-II, q. 51, pr. : « Il faut considérer ensuite la cause des habitus : 1. Quant à leur génération (q. 51). – 2. Quant à leur croissance (q. 52). – 3. Quant à leur diminution et disparition (q. 53). »

ST I-II, q. 55, pr. : « Logiquement, il faut considérer maintenant les habitus en particulier. Et comme les habitus, on vient de le dire, se distinguent selon le bien et le mal, il faut parler : 1. Des habitus bons, qui sont les vertus et ce qui s’y rattache : les dons, les béatitudes et les fruits (qq. 55-70). – 2. Les habitus mauvais : les vices et les péchés (qq. 71-89). Sur les vertus, il y a cinq considérations : 1. L’essence de la vertu (q. 55). – 2. Son sujet (q. 56). – 3. La division des vertus (qq. 57-62). – 4. La cause de la vertu (q. 63). – 5. Certaines propriétés de la vertu (qq. 64-67). »

ST I-II, q. 57, pr. : « Il faut considérer ensuite la distinction des vertus : 1. Quant aux vertus intellectuelles (q. 57). – 2. Quant aux vertus morales (qq. 58-61). – 3. Quant aux vertus théologales (q. 62). »

ST I-II, q. 58, pr. : « Il faut considérer ensuite les vertus morales : 1. Leur distinction par rapport aux vertus intellectuelles (q. 58). – 2. Leur distinction entre elles, suivant leur matière propre (qq. 59-60). – 3. La distinction des principales, ou des cardinales, par rapport aux autres (q. 61). »

ST I-II, q. 59, pr. : « Il faut considérer ensuite la distinction des vertus morales entre elles. Et puisque les vertus morales, qui se rapportent aux passions, se distinguent d’après la diversité des passions, il convient de considérer : 1. Le rapport entre vertu et passion (q. 59). – 2. La distinction entre les vertus morales d’après les passions (q. 60). »

ST I-II, q. 64, pr. : « Il faut considérer ensuite les propriétés des vertus : 1. Le juste milieu des vertus (q. 64). – 2. La connexion des vertus (q. 65). – 3. Leur égalité (q. 66). – 4. Leur durée (q. 67). »

ST I-II, q. 67, pr. : « Il faut considérer ensuite la durée des vertus après cette vie. »

ST I-II, q. 71, pr. : « Logiquement, il faut considérer maintenant les vices et les péchés. A ce sujet, il y a six considérations : 1. Les vices et les péchés en soi (q. 71). – 2. Leur distinction (q. 72). – 3. La comparaison entre eux (q. 73). – 4. Le sujet du péché (q. 74). – 5. Sa cause (qq. 75-84). – 6. Son effet (qq. 85-89). »

ST I-II, q. 75, pr. : « Il faut considérer ensuite les causes du péché : 1. En général (q. 75). – 2. En particulier (qq. 76-84). »

ST I-II, q. 76, pr. : « Il faut considérer ensuite les causes du péché en particulier : 1. Les causes intérieures du péché (qq. 76-78). – 2. Les causes extérieures (qq. 79-83). – 3. Les péchés qui sont causes d’autres péchés (q. 84). La première considération se fera en trois parties, selon ce qui a été vu : 1. L’ignorance, qui est la cause du péché du côté de la raison (q. 76). – 2. La faiblesse ou passion, qui est la cause du péché du côté de l’appétit sensible (q. 77). – 3. La malice qui est la cause du péché du côté de la volonté (q. 78). »

ST I-II, q. 79, pr. : « Il faut considérer ensuite les causes extérieures du péché : 1. Du côté de Dieu (q. 79). – 2. Du côté du diable (q. 80). – 3. Du côté de l’homme (qq. 81-89). »

ST I-II, q. 81, pr. : « Il faut considérer ensuite la cause du péché du côté de l’homme. Or, bien que l’homme soit pour un autre homme une cause du péché du fait qu’il le lui suggère de l’extérieur comme fait aussi le diable, il a une manière spéciale de porter le péché chez les autres, qui est de le leur transmettre originellement. Aussi faut-il traiter du péché originel. A ce sujet, il y a trois considérations : 1. Sa transmission (q. 81). – 2. Son essence (q. 82). – 3. Son sujet (q. 83). »

ST I-II, q. 85, pr. : « Il faut considérer ensuite les effets du péché : 1. La corruption du bien de nature (q. 85). – 2. La tache de l’âme (q. 86). – 3. La dette de peine (qq. 87-89). »

ST I-II, q. 87, pr. : « Il faut considérer ensuite la dette de peine : 1. La dette en elle-même (q. 87). – 2. Le péché mortel et le péché véniel, qui se distinguent d’après la dette (qq. 88-89). »

ST I-II, q. 88, pr. : « Ensuite, comme le péché mortel et le péché véniel se distinguent d’après la dette, il faut les considérer : 1. Le véniel par rapport au mortel (q. 88). – 2. Le véniel en soi (q. 89). »

 

Les principes extrinsèques (qq. 90-114)

 

ST I-II, q. 90, pr. : « Logiquement, il faut considérer maintenant les principes extérieurs des actes. Le principe extérieur qui incline au mal est le diable ; nous avons parlé de sa tentation dans la première partie (ST I, q. 114). Le principe extérieur qui meut vers le bien est Dieu, qui nous instruit par la loi, et nous assiste par la grâce. Aussi convient-il d’examiner successivement : 1. La loi (qq. 90-108). – 2. La grâce (qq. 109-114). Sur la loi, il faut considérer : 1. La loi en général (qq. 90-92). – 2. Ses parties (qq. 93-108). Sur la loi en général, il y a trois considérations : 1. Son essence (q. 90). – 2. Les différentes lois (q. 91). – 3. Les effets de la loi (q. 92). »

ST I-II, q. 93, pr. : « Il faut considérer ensuite les lois en particulier : 1. La loi éternelle (q. 93). – 2. La loi naturelle (q. 94). – 3. La loi humaine (qq. 95-97). – 4. La loi ancienne (qq. 98-105). – 5. La loi nouvelle, qui est la loi de l’Evangile (qq. 106-108). Quant à la sixième loi, qui est la loi du foyer de péché, il suffit de se rapporter à ce qui a été dit au traité du péché originel (cf. qq. 81-83). »

ST I-II, q. 95, pr. : « Il faut considérer ensuite la loi humaine : 1. La loi en soi (q. 95). – 2. Son pouvoir (q. 96). – 3. Sa mutabilité (q. 97). »

ST I-II, q. 97, pr. : « Il faut considérer ensuite le changement de loi. »

ST I-II, q. 98, pr. : « Logiquement, il faut considérer maintenant la loi ancienne : 1. La loi en elle-même (q. 98). – 2. Ses préceptes (qq. 99-105). »

ST I-II, q. 99, pr. : « Il faut considérer ensuite les préceptes de la loi ancienne : 1. Leur distinction (q. 99). – 2. Les genres distincts en particulier (qq. 100-105). »

ST I-II, q. 100, pr. : « Il faut considérer ensuite chaque genre de préceptes de la loi ancienne : 1. Les préceptes moraux (q. 100). – 2. Les préceptes cérémoniels (qq. 101-103). – 3. Les préceptes judiciaires (qq. 104-105). »

ST I-II, q. 101, pr. : « Logiquement, il faut considérer maintenant les préceptes cérémoniels : 1. En soi (q. 101). – 2. Leur cause (q. 102). – 3. Leur durée (q. 103). »

ST I-II, q. 104, pr. : « Logiquement, il faut considérer maintenant les préceptes judiciaires : 1. En général (q. 104). – 2. Leur raison d’être (q. 105). »

ST I-II, q. 106, pr. : « Logiquement, il faut considérer maintenant la loi de l’Evangile, qu’on appelle la loi nouvelle : 1. En soi (q. 106). – 2. Par rapport à la loi ancienne (q. 107). – 3. Ce que contient la loi nouvelle (q. 108). »

ST I-II, q. 109, pr. : « Logiquement, il faut considérer maintenant le principe extérieur des actes humains, c’est-à-dire Dieu, dans la mesure où il nous aide par la grâce à agir droitement. Il faut considérer : 1. La grâce de Dieu (qq. 109-111). – 2. Sa cause (q. 112). – 3. Ses effets (qq. 113-114). Sur le premier point, la considération se fera en trois parties : 1. La nécessité de la grâce (q. 109). – 2. La grâce elle-même quant à son essence (q. 110). – 3. Sa division (q. 111). »

ST I-II, q. 113, pr. : « Il faut considérer ensuite les effets de la grâce : 1. La justification de l’impie, qui est l’effet de la grâce opérante (q. 113). – 2. Le mérite, qui est l’effet de la grâce coopérante (q. 114). »

 

Les actes humains en particulier

(Secunda Secundae)

 

ST II-II, q. 1, pr. : « Après avoir considéré en général les vertus et les vices et d’autres choses se rapportant à la morale, il est nécessaire de les considérer en particulier : en effet, les propos moraux universels sont moins utiles, du fait que les actions consistent en des faits particuliers. On peut considérer quelque chose en particulier de deux manières : d’une manière, à partir de la matière morale elle-même, par exemple lorsque l’on considère telle vertu ou tel vice ; d’une autre manière, quant aux états spéciaux des hommes, par exemple lorsque l’on considère les sujets et les supérieurs, les actifs et les contemplatifs, et toutes les autres catégories d’hommes. Nous considérerons donc en particulier : 1. Ce qui relève de tous les états des hommes (qq. 1-170). – 2. Ce qui relève des états déterminés (qq. 171-189). Sur le premier point, il faut considérer que si nous voulions étudier séparément les vertus, les dons, les vices et les préceptes, nous serions obligés à beaucoup de répétitions. En effet, celui qui veut traiter suffisamment de ce précepte : “Tu ne commettras pas l’adultère” doit nécessairement étudier l’adultère, qui est un certain péché, et dont la connaissance dépend de celle de la vertu opposée. Il y aura donc une considération plus abrégée et plus rapide si, dans le même traité, on passe de la vertu au don correspondant, puis aux vices opposés, aux préceptes affirmatifs ou négatifs. Ce mode de considération conviendra aux vices eux-mêmes selon leur espèce propre. En effet, on a montré antérieurement (cf. ST I-II, q. 72) que les vices et péchés diffèrent d’espèce selon leur matière ou objet, et non selon d’autres différences, comme d’être des péchés de pensée, de parole ou d’action ; ou selon la faiblesse, l’ignorance ou la malice, ou d’autres différences de ce genre. C’est au sujet de la même matière que la vertu agit droitement, et que les vices opposés s’écartent de la rectitude. Ainsi donc, toute la matière de la morale se réduit à la considération des vertus, toutes les vertus à leur tour doivent être ramenées à sept : les trois théologales, dont nous traiterons en premier (qq. 1-46) ; et les quatre cardinales, dont nous traiterons ensuite (qq. 47-170). Parmi les vertus intellectuelles, l’une est la prudence, qui est contenue et comptée dans les vertus cardinales ; l’art ne relève pas de la morale, qui regarde l’agir, car l’art est la droite règle du faire, comme on l’a dit antérieurement. Quant aux trois autres vertus intellectuelles : la sagesse, l’intelligence et la science, elles ont en commun leurs noms avec certains dons du Saint-Esprit, aussi les considérera-t-on dans la considération des dons des vertus correspondantes. Quant aux autres vertus morales, toutes se réduisent d’une certaine manière aux vertus cardinales, comme on l’a montré précédemment. Aussi, en considérant chaque vertu cardinale, on considérera aussi toutes les vertus qui s’y rapportent d’une certaine manière, ainsi que les vices opposés. Ainsi rien de la morale ne sera négligé. »

 

Ce qui relève de tous les hommes (qq. 1-170)

 

Les trois vertus théologales (qq. 1-46)

 

ST II-II, q. 1, pr. : « A propos donc des vertus théologales, il faudra considérer : 1. La foi (qq. 1-16). – 2. L’espérance (qq. 17-22). – 3. La charité (qq. 23-46). »

 

La foi (qq. 1-16)

 

ST II-II, q. 1, pr. : « Sur la foi, il y a quatre considérations : 1. La foi en elle-même (qq. 1-7). – 2. Les dons d’intelligence et de science qui lui correspondent (qq. 8-9). – 3. Les vices opposés (qq. 10-15). – 4. Les préceptes qui se rapportent à cette vertu (q. 16). Sur la foi, il faudra considérer : 1. Son objet (q. 1). – 2. Son acte (qq. 2-3). – 3. L’habitus de la foi (qq. 4-7). »

ST II-II, q. 2, pr. : « Il faut considérer ensuite l’acte de foi : 1. L’acte intérieur (q. 2). – 2. L’acte extérieur (q. 3). »

ST II-II, q. 4, pr. : « Il faut considérer ensuite à la vertu de foi : 1. La foi en elle-même (q. 4). – 2. Ceux qui ont la foi (q. 5). – 3. La cause de la foi (q. 6). – 4. Ses effets (q. 7). »

ST II-II, q. 8, pr. : « Il faut considérer ensuite le don d’intelligence (q. 8) et le don de science (q. 9), qui correspondent à la vertu de foi. »

ST II-II, q. 10, pr. « Logiquement, il faut considérer maintenant les vices opposés : 1. L’infidélité, qui s’oppose à la foi (qq. 10-12). – 2. Le blasphème, qui s’oppose à la confession de foi (qq. 13-14). – 3. L’ignorance et l’hébétude, qui s’opposent à la science et à l’intelligence (q. 15). Sur le premier point, il faut considérer : 1. L’infidélité en général (q. 10). – 2. L’hérésie (q. 11). – 3. L’apostasie (q. 12). »

ST II-II, q. 13, pr. : « Il faut considérer ensuite le péché de blasphème, qui s’oppose à la confession de foi. 1. Le blasphème en général (q. 13). – 2. Le blasphème qu’on appelle péché contre l’Esprit Saint. (q. 14). »

ST II-II, q. 15, pr. : « Il faut considérer ensuite les vices opposés à la science et à l’intelligence. Et comme on a traité précédemment de l’ignorance, qui est opposée à la science, lorsque l’on a traité des causes du péché (cf. ST I-II, q. 76), il faut étudier maintenant l’aveuglement de l’esprit et l’hébétude du sens, qui s’opposent au don d’intelligence (q. 15). »

 

L’espérance (qq. 17-22)

 

ST II-II, q. 17, pr. : « Logiquement, après la foi, il faut considérer l’espérance : 1. L’espérance en elle-même (qq. 17-18). – 2. Le don de crainte (q. 19). – 3. Les vices opposés (qq. 20-21). – 4. Les préceptes qui s’y rapportent (q. 22). Sur le premier point, il faut considérer : 1. L’espérance en elle-même (q. 17). – 2. Son sujet (q. 18). »

ST II-II, q. 20, pr. : « Il faut considérer ensuite les vices opposés : 1. Le désespoir (q. 20). – 2. La présomption (q. 21). »

ST II-II, q. 22, pr. : « Il faut considérer maintenant les préceptes qui se rapportent à l’espérance et à la crainte. »

 

La charité (qq. 23-46)

 

ST II-II, q. 23, pr. : « Logiquement, il faut considérer maintenant la charité : 1. La charité en elle-même (qq. 23-44). – 2. Le don de sagesse qui lui correspond (qq. 45-46). Sur le premier point, il y a cinq considérations : 1. La charité en elle-même (qq. 23-24). – 2. L’objet de la charité (qq. 25-26). – 3. Ses actes (qq. 27-33). – 4. Les vices opposés (qq. 34-43). – 5. Les préceptes qui s’y rapportent (q. 44). Sur le premier point, il y a deux considérations : 1. La charité en soi (q. 23). – 2. La charité par rapport à son sujet (q. 24). »

ST II-II, q. 25, pr. : « Il faut considérer ensuite l’objet de la charité. Sur cela, il y a deux considérations : 1. Les choses qui sont aimées de charité (q. 25). – 2. L’ordre des amours (q. 26). »

ST II-II, q. 27, pr. : « Il faut considérer ensuite l’acte de la charité : 1. L’acte principal de la charité, qui est la dilection (q. 27). – 2. Les autres actes ou effets qui en découlent (qq. 28-33). »

ST II-II, q. 28, pr. : « Il faut considérer ensuite les effets qui découlent de l’acte principal de la charité, qui est la dilection : 1. Les effets intérieurs (qq. 28-30). – 2. Les effets extérieurs (qq. 31-33). Sur le premier point, il y a trois considérations : 1. La joie (q. 28). – 2. La paix (q. 29). – 3. La miséricorde (q. 30). »

ST II-II, q. 31, pr. : « Il faut considérer ensuite les actes ou effets extérieurs de la charité : 1. La bienfaisance (q. 31). – 2. L’aumône, qui est une certaine partie de la bienfaisance (q. 32). – 3. La correction fraternelle, qui est une certaine aumône (q. 33). »

ST II-II, q. 34, pr. : « Il faut considérer ensuite les vices opposés à la charité : 1. La haine, qui s’oppose à la dilection (q. 34). – 2. L’acédie et l’envie, qui s’opposent à la joie de la charité (qq. 35-36). – 3. La discorde et le schisme, qui s’opposent à la paix (qq. 37-42). – 4. L’offense et le scandale, qui s’opposent à la bienfaisance et à la correction fraternelle (q. 43). »

ST II-II, q. 35, pr. : « Il faut considérer ensuite les vices qui s’opposent à la joie de la charité. A la joie que donne le bien divin s’oppose l’acédie ; à la joie que donne le bien du prochain s’oppose l’envie. C’est pourquoi il faut considérer : 1. L’acédie (q. 35). – 2. L’envie (q. 36). »

ST II-II, q. 37, pr. : « Il faut considérer ensuite les péchés qui s’opposent à la paix : 1. La discorde, qui est dans le cœur (q. 37). – 2. La dispute, qui est dans les paroles (q. 38). – 3. Les péchés qui relèvent de l’action, à savoir le schisme, la rixe et la guerre (qq. 39-42). »

ST II-II, q. 39, pr. : « Il faut considérer ensuite les vices opposés à la paix, qui relèvent de l’action : le schisme (q. 39), la rixe (q. 41), la sédition (q. 42) et la guerre (q. 40). »

ST II-II, q. 43, pr. : « Il reste à considérer ensuite les vices qui s’opposent à la bienfaisance. Parmi eux, certains relèvent de la justice : ceux qui causent un tort injuste au prochain ; mais c’est à la charité que le scandale semble s’opposer tout spécialement. C’est pourquoi nous considérons ici le scandale. »

ST II-II, q. 45, pr. : « Il faut considérer ensuite le don de sagesse, qui correspond à la charité : 1. La sagesse en elle-même (q. 45). – 2. Le vice opposé (q. 46). »

ST II-II, q. 46, pr. : « Il faut considérer ensuite la sottise, qui s’oppose à la sagesse. »

 

Les quatre vertus cardinales (qq. 47-170)

 

La prudence (qq. 47-56)

 

ST II-II, q. 47, pr. : « Logiquement, après les vertus théologales, il faut considérer, à propos des vertus cardinales, la prudence : 1. La prudence en soi (q. 47). – 2. Ses parties (qq. 48-51). – 3. Le don qui lui correspond (q. 52). – 4. Les vices opposés (qq. 53-55). – 5. Les préceptes qui s’y rapportent (q. 56). »

ST II-II, q. 48, pr. : « Il faut considérer ensuite les parties de la prudence. A ce sujet, il y a quatre questions : 1. Quelles sont les parties de la prudence (q. 48). – 2. Ses parties quasi-intégrantes (q. 49). – 3. Ses parties subjectives (q. 50). – 4. Les parties potentielles (q. 51). »

ST II-II, q. 50, pr. : « Il faut considérer ensuite les parties subjectives de la prudence. Et comme on a déjà traité de la prudence par laquelle on se gouverne soi-même (cf. qq. 47-49), il reste à parler des espèces de prudence par lesquelles on gouverne la multitude. »

ST II-II, q. 51, pr. : « Il faut considérer ensuite les vertus annexes de la prudence, qui sont comme ses parties potentielles. »

ST II-II, q. 52, pr. : « Il faut considérer ensuite le don de conseil, qui correspond à la prudence. »

ST II-II, q. 53, pr. : « Il faut considérer ensuite les vices opposés à la prudence. S. Augustin dit que : “Pour toutes les vertus il y a non seulement des vices qui s’opposent à chacune par une différence évidente, comme la témérité s’oppose à la prudence, mais encore des vices voisins des vertus en quelque manière et ayant avec elles une ressemblance non point véritable, mais apparente et trompeuse, comme la ruse avec la prudence elle-même.” Il faut donc considérer : 1. Les vices qui s’opposent manifestement à la prudence, c’est-à-dire les vices qui proviennent d’un défaut de prudence ou de ce qui est requis à la prudence (qq. 53-54). – 2. Les vices qui ont quelque fausse similitude avec la prudence, c’est-à-dire ceux qui abusent de ce qui est requis à la prudence (q. 55). Et puisque la sollicitude relève de la prudence, il y a sur ce point deux considérations : 1. L’imprudence (q. 53) ; 2. La négligence, qui s’oppose à la sollicitude (q. 54). »

 

La justice (qq. 57-122)

 

ST II-II, q. 57, pr. : « Logiquement, après la prudence, il faut considérer la justice. A ce sujet, il y a quatre considérations : 1. La justice (qq. 57-60). – 2. Ses parties (qq. 61-120). – 3. Le don qui s’y rapporte (q. 121). – 4. Les préceptes qui se rapportent à la justice (q. 122). Au sujet de la justice, il y a quatre considérations : 1. Le droit (q. 57). – 2. La justice en elle-même (q. 58). – 3. L’injustice (q. 59). – 4. Le jugement (q. 60). »

ST II-II, q. 61, pr. : « Il faut considérer ensuite les parties de la justice : 1. Les parties subjectives, qui sont les espèces de la justice, c’est-à-dire distributive et commutative (qq. 61-78). – 2. Les parties quasi-intégrantes (q. 79). – 3. Les parties quasi-potentielles, c’est-à-dire les vertus annexes (qq. 80-120). Sur le premier point, il y a deux considérations : Les parties subjectives appellent une double étude : 1. Les parties mêmes de la justice (qq. 61-62). – 2. Les vices opposés (qq. 63-78). Et parce que la restitution apparaît comme un acte de la justice commutative, il faut considérer : 1. La distinction entre justice commutative et justice distributive (q. 61). – 2. La restitution (q. 62). »

ST II-II, q. 63, pr. : « Il faut considérer ensuite les vices opposés aux parties subjectives de la justice : 1. L’acception des personnes, qui s’oppose à la justice distributive (q. 63). – 2. Les péchés qui s’opposent à la justice commutative (qq. 64-78). »

ST II-II, q. 64, pr. : « Il faut considérer ensuite les vices opposés à la justice commutative. Il faut considérer : 1. Les péchés qui sont commis dans les échanges involontaires (qq. 64-76) – 2. Les péchés qui sont commis dans les échanges volontaires (qq. 77-78). Les péchés commis dans les échanges involontaires, par lesquels on porte préjudice au prochain contre sa volonté, peuvent advenir de deux façons : par action (qq. 64-66) et en parole (qq. 67-76). Par action, lorsque le prochain est atteint dans sa propre personne, ou dans une personne conjointe, ou dans ses biens. Il faut donc les considérer dans cet ordre, et d’abord l’homicide, par quoi on fait au prochain le plus grand tort qui soit (q. 64). »

ST II-II, q. 65, pr. : « Il faut considérer ensuite les péchés des autres injustices qui sont commises contre la personne. »

ST II-II, q. 66, pr. : « Il faut considérer ensuite les péchés opposés à la justice par lesquels on nuit au prochain dans ses biens, c’est-à-dire le vol et la rapine. ».

ST II-II, q. 67, pr. : « Il faut considérer ensuite les vices opposés à la justice commutative qui consistent en des paroles qui portent atteinte au prochain : 1. Ceux qui se rapportent aux procès (qq. 67-71). – 2. Les atteintes verbales qui ont lieu en dehors des procès (qq. 72-76). Sur le premier point, il y a cinq considérations : 1. L’injustice du juge dans le jugement (q. 67). – 2. L’injustice de l’accusateur dans l’accusation (q. 68). – 3. L’injustice du côté de la chose dans sa défense (q. 69). – 4. L’injustice du témoin dans le témoignage (q. 70). – 5. L’injustice de l’avocat dans la défense (q. 71). »

ST II-II, q. 72, pr. : « Il faut considérer ensuite les injustices verbales qui sont commises en dehors des procès : 1. L’injure (q. 72). – 2. La diffamation (q. 73). – 3. La médisance (q. 74). – 4. La moquerie (q. 75). – 5. La malédiction (q. 76). »

ST II-II, q. 77, pr. : « Il faut considérer ensuite les péchés qui sont commis dans les échanges volontaires : 1. La fraude, qui a lieu dans les achats et les ventes (q. 77). – 2. L’usure, qui se pratique dans les prêts (q. 78). Les péchés qui sont commis dans les autres échanges volontaires rentrent dans le vol ou la rapine et ne forment pas d’espèces distinctes. »

ST II-II, q. 79, pr. : « Il faut considérer ensuite les parties quasi-intégrantes de la justice, qui sont faire le bien et se détourner du mal, et les vices opposés. »

ST II-II, q. 80, pr. : « Il faut considérer ensuite les parties potentielles de la justice, c’est-à-dire les vertus qui lui sont annexes. A ce sujet, il y a deux considérations : 1. Les vertus annexées à la justice (q. 80). – 2. Les vertus annexes de la justice en particulier (qq. 81-120). »

ST II-II, q. 81, pr. : « Il faut considérer ensuite les vertus annexes de la justice en particulier, dans la mesure où cela répond à notre intention. Il faut considérer : 1. La religion (qq. 81-100). – 2. La piété (q. 101). – 3. L’observance (qq. 102-105). – 4. La gratitude (qq. 106-107). – 5. La vindicte (q. 108). – 6. La vérité (qq. 109-113). – 7. L’amitié (qq. 114-116). – 8. La libéralité (qq. 117-119). – 9. L’épikie (q. 120). Des autres vertus énumérées ici (q. 80, a. u., arg. 2 et 4) on a déjà parlé plus haut : en partie au traité de la charité, sur la concorde et le reste (qq. 29-31) ; en partie dans ce traité de la justice, sur les bons échanges (qq. 61-62) et sur la droiture (q. 79, a. 1) ; et aussi sur l’institution des lois au traité de la prudence (q. 50, a. 1). Sur la religion, il y a trois considérations : 1. La religion en soi (q. 81). – 2. Ses actes (qq. 82-91). – 3. Les vices opposés (qq. 92-100). »

ST II-II, q. 82, pr. : « Il faut considérer ensuite les actes de la religion : 1. Les actes intérieurs qui, selon ce qui a été dit, sont les principaux (qq. 82-83). – 2. Les actes extérieurs, qui sont secondaires (qq. 84-91). Les actes intérieurs de la religion semblent être la dévotion et la prière. Nous traiterons : 1. De la dévotion (q. 82). – 2. De la prière (q. 83). »

ST II-II, q. 84, pr. : « Il faut considérer ensuite les actes extérieurs de latrie : 1. L’adoration, par laquelle quelqu’un exprime par son corps sa vénération envers Dieu (q. 84). – 2. Les actes dans lesquels quelques biens extérieurs sont offerts à Dieu (qq. 85-88). – 3. Les actes dans lesquels des choses qui sont à Dieu sont saisies (qq. 89-91). »

ST II-II, q. 85, pr. : « Il faut considérer ensuite les actes dans lesquels quelques biens extérieurs sont offerts à Dieu. A ce sujet, il y a deux considérations : 1. Les dons que les fidèles font à Dieu (qq. 85-87). – 2. Les vœux par lesquels ils lui promettent quelque chose (q. 88). Sur le premier point, il faut considérer les sacrifices (q. 85), les oblations, les prémices (q. 86), et les dîmes (q. 87). »

ST II-II, q. 89, pr. « Il faut considérer ensuite les actes extérieurs de latrie dans lesquels quelque chose de divin est saisi par l’homme : soit un sacrement, soit le nom divin. Mais on traitera de la saisie des sacrements dans la troisième partie de cet ouvrage (cf. ST III, qq. 60 et suivantes). Quant à la saisie du nom divin, il faut en traiter maintenant (qq. 89-91). Le nom divin est saisi par l’homme de trois manières : 1. Par mode de serment, pour confirmer ses propres paroles (q. 89). – 2. Par mode d’adjuration, pour amener les autres à faire quelque chose (q. 90). – 3. Par mode d’invocation, pour prier et louer Dieu (q. 91). »

ST II-II, q. 91, pr. : « Il faut considérer ensuite la saisie qu’on fait du nom divin en l’invoquant, par la prière ou la louange. De la prière, on a déjà parlé (cf. q. 83). Il reste maintenant à traiter de la louange (q. 91). »

ST II-II, q. 92, pr. : « Il faut considérer ensuite les vices opposés à la religion. Il y a premièrement ceux qui ont en commun avec la religion qu’ils pratiquent un culte divin ; deuxièmement, les vices qui s’opposent manifestement à la religion, par le mépris de ce qui se rapporte au culte divin. Les premiers se rapportent à la superstition ; les seconds, à l’irréligion. Il faut donc considérer : 1. La superstition et ses parties (qq. 92-96). – 2. L’irréligion et ses parties (qq. 97-100). »

ST II-II, q. 93, pr. : « Il faut considérer ensuite les espèces de superstition : 1. La superstition qui rend un culte indu au vrai Dieu (q. 93). – 2. La superstition idolâtre (q. 94). – 3. La superstition divinatoire (q. 95). – 4. Les pratiques superstitieuses (q. 96). »

ST II-II, q. 97, pr. : « Il faut considérer ensuite les vices opposés à la religion par défaut de religion, qui montrent une opposition manifeste à la religion : ceux-ci sont contenus dans l’irréligion. Ils se rapportent au mépris ou à l’irrévérence envers Dieu et les choses sacrées. Il faut donc considérer : 1. Les vices qui se rapportent directement à l’irrévérence envers Dieu (qq. 97-98). – 2. Les vices qui se rapportent à l’irrévérence envers les choses sacrées (qq. 99-100). Sur le premier point, il faut considérer la tentation, par laquelle Dieu en tenté (q. 97) ; et le parjure, par lequel le nom de Dieu est saisi de façon irrévérente (q. 98). »

ST II-II, q. 99, pr. : « Il faut considérer ensuite les vices qui se rapportent à l’irréligion, où se manifeste l’irrévérence envers les choses sacrées : 1. Le sacrilège (q. 99). – 2. La simonie (q. 100). »

ST II-II, q. 101, pr. : « Après la religion, il faut considérer la piété. Les vices opposés se révèlent dans cette considération. »

ST II-II, q. 102, pr. : « Il faut considérer ensuite l’observance et ses parties. Les vices opposés seront manifestes (q. 105). »

ST II-II, q. 103, pr. : «Il faut considérer ensuite les parties de l’observance : 1. La dulie, qui rend honneur aux supérieurs avec tout ce que cela comporte (q. 103). – 2. L’obéissance, par laquelle on obéit à leurs ordres (q. 105). »

ST II-II, q. 106, pr. : « Il faut considérer ensuite la reconnaissance ou gratitude (q. 106), et l’ingratitude (q. 107). »

ST II-II, q. 108, pr. : « Il faut considérer ensuite la vindicte. »

ST II-II, q. 109, pr. : « Il faut considérer ensuite la vérité (q. 109), et les vices opposés (qq. 110-113). »

ST II-II, q. 110, pr. : « Il faut considérer ensuite les vices opposés à la vérité : 1. Le mensonge (q. 110). – 2. La simulation ou hypocrisie (q. 111). – 3. La jactance et le vice opposé (qq. 112-113). »

ST II-II, q. 112, pr. : « Il faut considérer ensuite la jactance (q. 112) et l’ironie (q. 113), qui sont des parties du mensonge selon le Philosophe, dans l’Ethique IV. »

ST II-II, q. 114, pr. : « Il faut considérer ensuite l’amitié qui est appelée affabilité (q. 114) ; et les vices opposés, qui sont l’adulation et le litige (qq. 115-116). »

ST II-II, q. 115, pr. : « Il faut considérer ensuite les vices opposés à l’amitié ou affabilité : 1. L’adulation (q. 115). – 2. Le litige (q. 116). »

ST II-II, q. 117, pr. : « Il faut considérer ensuite la libéralité (q. 117) et les vices opposés, c’est-à-dire l’avarice et la prodigalité (qq. 118-119) »

ST II-II, q. 118, pr. : « Il faut considérer ensuite les vices opposés à la libéralité : 1. L’avarice (q. 118). – 2. La prodigalité (q. 119). »

ST II-II, q. 121, pr. : « Il faut considérer ensuite le don qui correspond à la justice : c’est-à-dire la piété. »

ST II-II, q. 122, pr. : « Il faut considérer ensuite les préceptes de la justice. »

 

La force (qq. 123-140)

 

ST II-II, q. 123, pr. : « Logiquement, après la justice, il faut considérer la force : 1. La vertu de force en elle-même (qq. 123-127). – 2. Ses parties (qq. 128-138). – 3. Le don qui lui correspond (q. 139). – 4. Les préceptes qui s’y rapportent (q. 140). Sur la force, il y a trois considérations : 1. La force en elle-même (q. 123). – 2. Son acte principal, qui est le martyre (q. 124). – 3. Les vices opposés (qq. 125-127). »

ST II-II, q. 125, pr. : « Il faut considérer ensuite les vices opposés à la force : 1. La crainte (q. 125). – 2. L’intrépidité (q. 126). – 3. L’audace (q. 127). »

ST II-II, q. 128, pr. : « Il faut considérer ensuite les parties de la force. Il faut considérer : 1. Quelles sont les parties de la force (q. 128). – 2. Les parties en particulier (qq. 129-138). »

ST II-II, q. 129, pr. : « Il faut considérer ensuite chacune des parties de la force, mais en les ramenant toutes aux quatre principales données par Cicéron, sauf que nous mettons à la place de la confiance la magnanimité dont traite Aristote. Il faudra donc considérer : 1. La magnanimité (qq. 129-133). – 2. La magnificence (qq. 134-135). – 3. La patience (q. 136). – 4. La persévérance (qq. 137-138). Sur le premier point, il faut considérer : 1. La magnanimité (q. 129). – 2. Les vices opposés (qq. 130-133). »

ST II-II, q. 130, pr. : « Il faut considérer ensuite les vices opposés à la magnanimité : 1. Ceux qui s’y opposent par excès, qui sont trois : la présomption (q. 130), l’ambition (q. 131) et la vaine gloire (q. 132). – 2. La pusillanimité, qui s’y oppose par défaut (q. 133). »

ST II-II, q. 134, pr. : « Il faut considérer ensuite la magnificence (q. 134) et les vices opposés (q. 135). »

ST II-II, q. 137, pr. : « Il faut considérer ensuite la persévérance (q. 137) et les vices opposés (q. 138). »

ST II-II, q. 139, pr. : « Il faut considérer ensuite le don qui correspond à la force : le don de force (q. 139). »

ST II-II, q. 140, pr. : « Il faut considérer ensuite les préceptes de la force. »

 

La tempérance (qq. 141-170)

 

ST II-II, q. 141, pr. : « Logiquement, il faut considérer maintenant la tempérance : 1. La tempérance en elle-même (qq. 141-142). – 2. Ses parties (qq. 143-169). – 3. Les préceptes qui s’y rapportent (q. 170). Sur la tempérance, il faut considérer : 1. La tempérance en elle-même (q. 141). – 2. Les vices opposés (q. 142). »

ST II-II, q. 143, pr. : « Il faut considérer ensuite les parties de la tempérance : 1. Les parties de la tempérance en général (q. 143). – 2. Les parties de la tempérance en particulier (qq. 144-169). »

ST II-II, q. 144, pr. : « Il faut considérer ensuite les parties de la tempérance en particulier : 1. Les parties quasi-intégrantes, que sont la pudeur (q. 144) et le sens de l’honneur (q. 145). »

ST II-II, q. 146, pr. : « Il faut considérer ensuite les parties subjectives de la tempérance : 1. Celles qui concernent les plaisirs de la nourriture (qq. 146-150). – 2. Celles qui concernent les plaisirs sexuels (qq. 151-154). Sur le premier point, il faut considérer : 1. L’abstinence, qui concerne la nourriture et la boisson (qq. 146-148). – 2. La sobriété, qui concerne plus spécialement la boisson (qq. 149-150). Sur l’abstinence, il y a trois considérations : 1. L’abstinence en elle-même (q. 146). – 2. Son acte, qui est le jeûne (q. 147). – 3. Le vice opposé, qui est la gourmandise (q. 148). »

ST II-II, q. 149, pr. : « Il faut considérer ensuite la sobriété (q. 149) et le vice opposé : l’ébriété (q. 150). »

ST II-II, q. 151, pr. : « Il faut considérer ensuite la chasteté : 1. La vertu de chasteté en elle-même (q. 151). – 2. La virginité, qui est une partie de la chasteté (q. 152). – 3. La luxure, qui est le vice opposé (qq. 153-154). »

ST II-II, q. 153, pr. : « Il faut considérer ensuite le vice de luxure, qui s’oppose à la chasteté : 1. La luxure en général (q. 153). – 2. Ses espèces (q. 154). »

ST II-II, q. 155, pr. : « Il faut considérer ensuite les parties potentielles de la tempérance : 1. La continence (qq. 155-156). – 2. La clémence (qq. 157-159). – 3. La modestie (qq. 160-169). Sur le premier point, il faut considérer la continence (q. 155) et l’incontinence (q. 156). »

ST II-II, q. 157, pr. : « Il faut considérer ensuite la clémence et la mansuétude (q. 157), et les vices opposés (qq. 158-159). »

ST II-II, q. 158, pr. : « Il faut considérer ensuite les vices opposés : 1. L’irascibilité, qui s’oppose à la mansuétude (q. 158). – 2. La cruauté, qui s’oppose à la clémence (q. 159). »

ST II-II, q. 160, pr. : « Il faut considérer ensuite la modestie : 1. La modestie en général (q. 160). – 2. Les parties qu’elle contient (q. 161). »

ST II-II, q. 161, pr. : « Il faut considérer ensuite les espèces de modestie : 1. L’humilité, et l’orgueil qui s’y oppose (qq. 161-165). – 2. La studiosité, et la curiosité qui s’y oppose (qq. 166-167). – 3. La modestie dans les paroles ou les actions (q. 168). – 4. La modestie dans la toilette extérieure (q. 169). »

ST II-II, q. 162, pr. : « Il faut considérer ensuite l’orgueil : 1. L’orgueil en général (q. 162). – 2. Le péché du premier homme, qui est considéré comme de l’orgueil (qq. 163-165). »

ST II-II, q. 163, pr. : « Il faut considérer ensuite le péché du premier homme, qui fut commis par orgueil : 1. Son péché (q. 163). – 2. La peine du péché (q. 164). – 3. La tentation, qui l’a induit à pécher (q. 165). »

ST II-II, q. 166, pr. : « Il faut considérer ensuite la studiosité (q. 166), et la curiosité qui lui est opposée (q. 167). »

ST II-II, q. 168, pr. : « Il faut considérer ensuite la modestie selon qu’elle consiste dans les mouvements extérieurs du corps. »

ST II-II, q. 169, pr. : « Il faut considérer ensuite la modestie selon qu’elle consiste dans l’apparat extérieur. »

ST II-II, q. 170, pr. : « Il faut considérer ensuite les préceptes de la tempérance. »

 

Ce qui relève de certains hommes (qq. 171-189)

 

ST II-II, q. 171, pr. : « Après ce qui a été dit des vertus et des vices qui relèvent de la condition et de l’état de tous les hommes, il faut considérer maintenant ce qui relève spécialement de certains hommes. On trouve une différence entre les hommes, selon ce qui relève des habitus et des actes de l’âme rationnelle, qui est triple : 1. Une différence selon la diversité des grâces gratuitement données (qq. 171-178) : comme il est dit  en 1 Co 12, (4 ss.), “Les dons de la grâce sont variés” et “A l’un, l’esprit octroie une parole de sagesse, à l’autre une parole de science”, etc. – 2. Une différence selon la diversité des vies, c’est-à-dire active et contemplative, qui se comprend selon une diversité de dévouement à des opérations (qq. 179-182). Ainsi, encore en 1 Co 12, (6), il est dit “Les activités sont variées”. Autre, en effet, est le dévouement à des opérations chez Marthe, “qui s’inquiétait et s’empressait aux soins du service”, lequel relève de la vie active ; autre est-il chez Marie, qui “s’était assise aux pieds du Seigneur et écoutait ses paroles”, lequel relève de la vie contemplative, comme on le voit en Luc 10. – 3. Une différence selon la diversité des offices et des états (qq. 183-189) : comme il est dit en Ep 4 (11) : “Dieu a établi les uns apôtres, d’autres prophètes, d’autres évangélistes, d’autres pasteurs et docteurs.” Cela relève de la diversité de ministères, de laquelle il est dit en 1 Co 12, (5) : “Il y a diversité de ministères.” Il faut prêter attention aux grâces gratuitement données, que nous allons considérer d’abord, dont certaines relèvent de la connaissance (qq. 171-175) ; d’autres du discours (qq. 176-177) ; et d’autres de l’action (q. 178). Toutes les grâces qui relèvent de la connaissance peuvent être comprises sous le nom de prophétie. Car la révélation prophétique s’étend non seulement aux événements humains futurs, mais encore aux réalités divines, tant à ce qui est proposé à la croyance de tous et qui se rapporte à la foi, qu’aux plus hauts mystères qui sont l’apanage des plus parfaits et qui se rapportent à la sagesse. La révélation prophétique a aussi pour objet les substances spirituelles, par lesquelles nous sommes poussés au bien ou au mal, ce qui se rapporte au discernement des esprits. La révélation prophétique s’étend encore à la direction des actes humains, ce qui se rapporte à la science. On verra cela plus loin (q. 171, a. 3). Il faut donc considérer d’abord la prophétie (qq. 171-174), et le ravissement qui est un certain degré de la prophétie (q. 175). Au sujet de la prophétie, il y a quatre considérations : 1. Son essence (q. 171). – 2. Sa cause (q. 172). – 3. Le mode de la connaissance prophétique (q. 173). – 4. La division de la prophétie (q. 174). »

ST II-II, q. 176, pr. : « Il faut considérer ensuite les grâces gratuitement données qui relèvent du discours : 1. La grâce des langues (q. 176). – 2. La grâce de la parole de sagesse ou de science (q. 177). »

ST II-II, q. 177, pr. : « Il faut considérer ensuite la grâce gratuitement donnée qui consiste dans la parole, de laquelle il est dit en 1 Co 12, (8) : “A l’un l’Esprit donne une parole de sagesse, à l’autre une parole de science”. »

ST II-II, q. 178, pr. : « Il faut considérer ensuite la grâce des miracles. »

ST II-II, q. 179, pr. : « Logiquement, il faut considérer maintenant la vie active et contemplative. Il y a quatre considérations ici : 1. La division de la vie en active et contemplative (q. 179). – 2. La vie contemplative (q. 180). – 3. La vie active (q. 181). – 4. La comparaison entre vie active et vie contemplative (q. 182). »

ST II-II, q. 183, pr. : « Logiquement, il faut considérer maintenant la diversité des états et des offices des hommes. Il faut considérer : 1. Les offices et les états des hommes en général (q. 183). – 2. L’état de perfection en particulier (qq. 184-189). »

ST II-II, q. 184, pr. : « Il faut considérer ensuite ce qui relève de l’état de perfection, auquel les autres états sont ordonnés. Quant à la considération des offices, ceux qui sont ordonnés à d’autres actes relèvent des juristes ; ceux qui sont ordonnés au ministère sacré relèvent de la considération de l’ordre, dont il est traité dans la troisième partie (cf. Suppl., q. 34). Sur l’état de perfection, il y a trois considérations : 1. L’état de perfection en général (q. 184). – 2. Ce qui relève de la perfection des évêques (q. 185). – 3. Ce qui relève de la perfection des religieux (qq. 186-189). »

ST II-II, q. 186, pr. : « Il faut considérer ensuite ce qui relève de l’état religieux. A ce propos, il y a quatre considérations : 1. Ce en quoi consiste principalement l’état religieux (q. 186). – 2. Ce qui peut convenir licitement aux religieux (q. 187). – 3. La distinction des ordres religieux (q. 188). – 4. L’entrée en religion (q. 189). »

 

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